radialva tsf radio



PRESENTATION




Comment suis-je venu à la collection des radios à lampes ?

Ma passion pour la radio a commencé vers l'âge de 16 ans avec l'écoute-radio (réception radio à longues distances : DX). Mon premier récepteur pour réaliser ces écoutes en Ondes-Courtes était un "vieux" poste à lampes "Sonolor" des années 50, comportant une gamme OC et une BE. Par la suite, j'avais acheté un récepteur moderne ,le FRG7700, à J.P. Imbach animateur de RTL ,poste couvrant une large gamme (de 0 à 30 Mhz) et dans plusieurs modes. Dans les années 80 (j'avais alors 20 ans), j'ai récupéré 3 ou 4 postes à lampes que je mis de côté. En 1990, dans le bulletin du CEDRT (Club Européen de Dx Radio et Tv), il y avait un article sur un club qui s'occupait essentiellement de restauration de TSF. Sans plus attendre, je pris contact avec son président et adhéra à ce club. Il sagit du CHCR (Club Histoire et Collection Radio). Grâce à ce club, j'ai découvert le monde de la TSF. Depuis, je parcours les puces (vides-greniers) et les brocantes à la recherche de vieux postes à lampes et postes à galène dans le but de les collectionner (mais surtout les restaurer et les faire à nouveau fonctionner). A L'heure actuelle, je possède un bon nombre de postes dont plusieurs de marque "RADIALVA" (d'où l'idée de ce site).
Pour l'instant (2002), j'ai réussi à rassembler une vingtaine de postes de cette marque, des postes de qualité et de toute beauté. J'essaie de trouver le maximum d'informations sur radialva, ceci afin d'en faire profiter les collectionneurs de radio-tsf. Beaucoup de visiteurs ont déjà apprécié les informations trouvées sur ce site et je remercie ceux qui au passage me laissent un mot dans ma boîte aux lettres

postes à galène



RADIALVA : Son Histoire



Le poste B2 de 1930

La Société RADIALVA a été fondée en décembre 1927 par M. Albert Véchambre, qui installa ses ateliers et bureaux au 43, rue Saint-Denis à Asnières.

albert véchambre

(portrait d'Albert Véchambre - "Toute la Radio" N° 180 novembre 1953)

En juin 1930, M. Henri Véchambre entra dans l'affaire qui fut transformée en Société en nom collectif. Ses effectifs, primitivement de une personne, atteignaient à ce moment 10 personnes. Ce fut l'époque du lancement du récepteur "B2" à trois tubes à chauffage indirect, monté en coffret tôle.
En 1932 furent créés les modèles "B3" et "B4" à quatre tubes, équipés d'un haut-parleur électrodynamique. L'année suivante, le superhétérodyne "S6" à
changement de fréquence par tube bigrille, fut lançé.
En 1934, le modèle "AC5" à pentode 6A7 (heptode serait plus juste ! )voyait le jour, ainsi que le petit tous-courants "Radialvette".
Après le "Z5", le "TO56" avec son cadran horizontal et son ébénisterie à pan coupé formant pupitre prenait la relève en 1936, tandis que
la "Radialvette" était améliorée. Puis le "V75" à tubes européens était créé, qui
céda la place à des modèles dont le coffret en bakélite moulée constituait une
innovation dans la présentation des récepteurs. Ce furent le "M95", puis le
"Groom", petit modèle de chevet qui connut une trés large diffusion, et les "T96"
à changeuse de fréquence 6A8.
En 1939 était lancé le "Super-Groom" dont le cadran à grande visibilité constituait une autre innovation de RADIALVA, et dont plus de 100 000 exemplaires furent mis sur le marché.
Puis apparut le "Super Chic" à tubes européens et, en 1945, le "Super As" à trés
grand cadran, d'esthétique moderne dont un modèle "Colonial-Maritime" à cinq gammes dont trois en O.C., largement exporté , est trés apprécié hors de nos frontières.
En 1952, le "Clips", petit récepteur de chevet, aux performances remarquables et à l'aspect trés décoratif, sortit en grande série et connut un grand succès auprès de la clientèle, tandis que le premier portable piles-secteur "Fugue" faisait son apparition et que les premiers téléviseurs RADIALVA sortaient des chaînes de fabrication.
L'année 1953 voit la sortie du "Super Clips", succèdant à son cadet, et du "Fox", de présentation trés réussie, remplaçant le "Fugue".
 
 

Réclame RADIAVA gromm et super-gromm

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Joël LINTZ